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22 août 2023
Nouveaux services juridiques offerts par Me. Bertrand Menon

La SPACQ qui offre déjà des révisions de contrats gratuitement aux membres à travers les services juridiques fournis par Marie-Josée Dupré est heureuse d’agrandir et bonifier son offre. Dès maintenant, la SPACQ offre gratuitement à ses membres en règle les services de Me.Bertrand Menon pour toute question ponctuelle. Me. Bertrand Menon a le mandat de fournir à la SPACQ dès aujourd’hui une petite banque d’heures mensuelle afin de répondre à de petites demandes, ou des demandes précises d’ordre légal qui ne requièrent pas une révision de contrat.

 

Pour vous aider à apprendre à connaître notre nouveau collaborateur et votre nouvel allié, nous avons posé 7 questions à Me Bertrand Menon.

 

1 – Tu travailles dans l’industrie musicale depuis des années, parle-nous un peu de ton parcours. 

Mes parents ont eu des carrières intimement liées aux arts et au milieu du spectacle ; j’ai donc eu la chance de baigner très jeune dans la culture.À l’adolescence, j’ai découvert la guitare et rencontré des amis extraordinaires ; tout ce qu’il fallait pour faire naître le rêve de devenir une rockstar… que j’ai nourri pendant toute la décennie suivante !J’ai eu le bonheur de vivre les hauts (mais surtout les bas) de la tournée, l’amitié sincère et le bonheur inexplicable qui découle de la création. Mais j’ai aussi pu constater la réalité frappante de nombreux artistes : le manque d’information et l’anxiété découlant de cette impression d’être seul au monde à porter un projet.Études, amours, nouveaux projets, changements de plans… mille et un éléments ont tranquillement changé ma trajectoire, jusqu’à ce que je décide que je ne voulais plus être celui sur la scène, mais que j’aiderais dorénavant celui ou celle qui le serait.Tout juste diplômé du Barreau, après un court stage auprès d’un mentor ayant dédié sa carrière aux artistes (Normand Tamaro) et avec le soutien d’un avocat merveilleux (Luc Mannella), je me suis lancé à mon compte. Dans mon petit bureau du Boulevard de l’Assomption, j’entamais ce second rêve de mon parcours : celui de devenir l’avocat des artistes.Aujourd’hui, j’ai l’immense privilège de servir une clientèle composée exclusivement de créateurs, d’artistes et d’entreprises culturelles ; et d’être toujours aussi motivé par la pratique que je m’étais imaginée il y a bientôt 9 ans !

2 – Qu’est-ce qui te motive dans ton nouveau rôle avec la SPACQ ?

La mission que je me suis donnée à l’aube de ma pratique était de sensibiliser la culture à ses droits, de façon accessible et authentique. Cette mission n’a pas changé. Soutenir les membres de la SPACQ s’inscrit parfaitement dans cette volonté de créer un canal d’information entre les auteurs-compositeurs et l’industrie musicale.

3 – Que souhaites-tu développer comme service spécifiquement pour les membres de la SPACQ ?

Je souhaite avant tout que les membres de la SPACQ sachent qu’il existe des outils à leur disposition, notamment pour répondre à leurs questions et besoins.Qu’ils ressentent ce désir de la SPACQ d’accompagner ses membres et d’agir comme soutien juridique, professionnel… ou même moral !J’aimerais que ce service devienne une ligne de référence, à tous ceux qui se posent des questions — petites ou grandes — et qui n’osent pas prendre le téléphone.J’aimerais qu’aucun artiste ne se demande si un problème « vaut la peine » de m’appeler — appelez, je vous le dirai !

4 – Nous allons potentiellement accueillir une nouvelle catégorie de membres artistes entrepreneurs, comment penses-tu pouvoir les aiguiller ?

Au risque d’en choquer certains : une carrière artistique est une entreprise. Certains artistes ont la fibre entrepreneuriale, d’autres un peu moins. Mais chose certaine, la créativité ne suffit plus à elle seule pour une carrière fructueuse — sur le plan artistique, relationnel, personnel et/ou financier. Je crois donc que tous les artistes doivent nourrir leurs qualités entrepreneuriales, et ce sera une joie immense de les soutenir dans leurs démarches !Nombreux de mes clients sont des entrepreneurs dans l’âme ; la vaste majorité ont au moins plusieurs qualités d’entrepreneurs ; ces artistes entrepreneurs sont la base de ma clientèle ! J’accompagnerai ces nouveaux membres de la SPACQ avec le même enthousiasme !

5 – En tant que professionnel dans l’industrie musicale, comment gères-tu les périodes de changements et d’évolutions rapides dans le secteur ?

Tout est relatif — jusqu’au moment de lire cette question, mon impression était plutôt que le secteur bougeait trop lentement !Oui, certains aspects de l’industrie musicale évoluent constamment — je pense notamment aux modes de consommation ainsi qu’aux façons de commercialiser la musique. Cela dit, mon rôle est d’accompagner mes clients dans leurs carrières, en offrant une certaine paix d’esprit. Je m’assure donc de gérer ces apprentissages, ces changements et ces nouvelles pratiques dans mes coulisses, pour continuer d’offrir un soutien stable et réconfortant !

6 – Comment participes-tu à la promotion et à la défense des droits des auteurs-compositeurs ?

Au quotidien, je dédie ma pratique aux artistes, incluant bien sûr les auteurs-compositeurs :

– En offrant un service juridique accessible par l’entremise de mon cabinet ;

– Par l’entremise d’initiatives pro bono, incluant mon programme estival de consultations gratuites ;

– En vulgarisant et en diffusant l’information juridique par l’entremise de mon blogue ou de mes réseaux sociaux ;

– En participant à des programmes de formations et d’ateliers dédiés aux artistes ainsi qu’à la relève musicale et professionnelle ;

– Et maintenant, en soutenant la SPACQ et ses membres (!)

7 – En quoi les avancées technologiques récentes ont-elles impacté ton travail dans l’industrie musicale, et comment t’es-tu adapté à ces changements ?

De plus en plus de tâches autrefois réservées aux avocats sont automatisées… ou sont appelées à l’être. Bien sûr, je me questionne encore sur la technologie, l’intelligence artificielle et l’avenir de la profession, mais je vois aussi certaines avancées technologiques d’un très bon œil — elles me permettent de me concentrer sur mon rôle de conseiller juridique et de partenaire d’affaires. À mon avis, aucune technologie ne remplacera le ton rassurant d’une voix disant : « vas-y, signe en toute confiance » !Les attentes des clients ont aussi largement évolué : l’offre de services s’est multipliée, comme leur accessibilité ; les informations foisonnent sur le web ; et les clients espèrent une rapidité d’exécution ainsi qu’une expérience globale irréprochable.Payer une fortune à un avocat qui prend deux mois à rappeler, pour expliquer des concepts dans un jargon que seuls lui et sa poignée de collègues comprennent, sans avoir une idée de la facture finale ni des délais d’exécution n’est plus un standard que les clients sont prêts à accepter : ils trouveront d’autres options.(Je l’avoue, je peux moi-même parfois être long à répondre… mais j’y travaille !)Fut un temps où les avocats détenaient en quelque sorte la clé de cette voûte du savoir — et les clients étaient prêts à accepter leurs conditions pour y accéder.Aujourd’hui, si le client n’est pas satisfait de son expérience, il ira voir ailleurs.La technologie (entre autres !) me permet justement d’offrir un service transparent, efficace et accessible… où l’artiste — mon client — est cœur de mes préoccupations.

 

La bonification de nos services juridiques existants aidera la SPACQ à répondre aux demandes de ses membres et à continuer de soutenir la communauté.

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📸 Marie-Eve Levesque

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